Inondations : l’État Muscle La Riposte communautaire À Kaolack

Des plans communaux de sauvegarde déployés dans le cadre du PGIIS pour une gestion anticipée et inclusive des inondations.Kaolack, étape clé d’un déploiement national.Depuis plusieurs semaines, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, à travers la Direction de la prévention et de la gestion des inondations (DPGIIS), met en œuvre une nouvelle approche : les plans communaux de sauvegarde (PCS). Ce dispositif, inscrit dans le cadre du Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS), vise à renforcer la résilience des territoires face aux inondations.

« L’objectif est clair : impliquer tous les niveaux d’acteurs, du niveau central jusqu’à la base « , explique Moustapha Ba, représentant de la DPGIIS. Après Kédougou et Tambacounda, c’est au tour de Kaolack de renforcer la riposte communautaire face aux inondations.

Des plans communaux de sauvegarde déployés dans le cadre du PGIIS pour une gestion anticipée et inclusive des inondations.Kaolack, étape clé d’un déploiement national.Depuis plusieurs semaines, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, à travers la Direction de la prévention et de la gestion des inondations (DPGIIS), met en œuvre une nouvelle approche : les plans communaux de sauvegarde (PCS). Ce dispositif, inscrit dans le cadre du Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS), vise à renforcer la résilience des territoires face aux inondations.

À Kaolack, les acteurs locaux sont en formation depuis plusieurs semaines. » Aujourd’hui, nous sommes passés à la simulation. En cas d’inondation, comment déclencher l’alerte ? Comment évacuer les sinistrés vers les sites de recasement ? « , explique Ndeye Madjiguéne Diouf, chargée de l’assainissement à la municipalité.

Une étape jugée cruciale, tant la population est souvent la première à signaler les débordements.  » C’est une excellente initiative qui répond à une demande des citoyens eux-mêmes « , ajoute-t-elle.

Ce modèle veut bâtir une chaîne d’action cohérente et réactive, où chaque acteur sait quoi faire, quand et comment. L’ambition est d’en faire un standard à l’échelle nationale, capable de transformer les dynamiques de réaction en véritables stratégies d’anticipation.

Avec cette approche, le Sénégal semble prendre un virage décisif dans la gouvernance des risques liés aux inondations, en misant sur la proximité, la coordination et la responsabilisation collective.

 qui accueille les travaux de relance du projet dans sa phase active.La grande nouveauté de ce dispositif réside dans la mise en place de niveaux d’alerte vigilance, pré-alerte, alerte qui déterminent les actions à mener à chaque étape. »À chaque niveau, la DPGIIS garde un œil sur l’évolution de la situation et coordonne les interventions en lien avec les préfets « , précise Moustapha Ba. Chaque acteur, de la mairie aux services de sécurité, en passant par les délégués de quartiers et les  » badianou gokh « , est appelé à jouer un rôle précis, à un moment bien défini.

À Kaolack, les acteurs locaux sont en formation depuis plusieurs semaines. » Aujourd’hui, nous sommes passés à la simulation. En cas d’inondation, comment déclencher l’alerte ? Comment évacuer les sinistrés vers les sites de recasement ? « , explique Ndeye Madjiguéne Diouf, chargée de l’assainissement à la municipalité.

Une étape jugée cruciale, tant la population est souvent la première à signaler les débordements.  » C’est une excellente initiative qui répond à une demande des citoyens eux-mêmes « , ajoute-t-elle.

Ce modèle veut bâtir une chaîne d’action cohérente et réactive, où chaque acteur sait quoi faire, quand et comment. L’ambition est d’en faire un standard à l’échelle nationale, capable de transformer les dynamiques de réaction en véritables stratégies d’anticipation.

Avec cette approche, le Sénégal semble prendre un virage décisif dans la gouvernance des risques liés aux inondations, en misant sur la proximité, la coordination et la responsabilisation collective.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *